Sur 900 habitants à Thoré-la-Rochette, 120 sont bénévoles dans des associations qui font de ce lieu une communauté créative sans règle où les utopies prennent forment avec le concours des uns et des autres.
D’un festival de rock, à un autre de jazz dans les gares en passant par une épicerie associative, une salle d’exposition de plein air fabriquée en forme de labyrinthe avec les vieilles portes des habitants, une exploitation viticole de « gauchers », ici, les parcours se croisent, se rencontrent, s’associent.
Des pionniers arrivés il y a trente ans aux nouveaux arrivants qui déménagent de Paris dans les prochaines semaines, tous ont un point commun : ils veulent être les maîtres d’œuvres de leur vie. Une vie qu’ils choisissent, en toute connaissance de cause, avec les renoncements qu’elle implique et l’engagement qu’elle requiert. Itinéraire bis, chemin de traverse, quand on emprunte la ligne TGV vers Thoré-la-Rochette, on s’engage dans une vie sans modèle où tout reste à inventer.