La Brenne, enclave privilégiée, à la nature encore «sauvage» tiendra lieu de décor, entre eau des étangs et ciel, omniprésent, dans une atmosphère hivernale, l’hiver étant la saison des grandes pêches et de la chasse.
L’étang du Sault, l’un des plus grands étangs de Brenne sera le point de convergence des rencontres de nos personnages, du propriétaire du Sault, garant des traditions brennouses, de sa fille qui reprend peu à peu le flambeau, le garde et son épouse, un ornithologue anglais vivant et travaillant depuis quinze ans dans le pays…
Nous assisterons à la mise en «tire» de l’étang jusqu’au jour de la grande pêche où amis, voisins viennent donner un coup de main, ce qui est vécu comme un privilège par ces hommes que l’on appelle ici «les ventres jaunes». La pêche est suivie quelques jours plus tard par une chasse au gros gibier sur les terres du propriétaire piscicole en signe de «récompense».
En filigrane, nous verrons se tisser les relations entre différentes communautés villageoises dans une région, devenue terre de convoitises pour «son espace à vivre» et peut-être aussi sa qualité de vie…